Saut en Parachute : Vol Relatif
Au départ les parachutistes pensaient qu’il était impossible de se rejoindre en chute libre, mais le rêve de certains a permis au parachutisme d’avancer.
Le Vol Relatif, VR, est déjà une discipline assez vaste pour en écrire plusieurs livres. Nous ne présenterons donc pas dans cette page le Travail Relatif, qui a donné naissance au VR.
Vol Relatif – B2
Bases du Vol Relatif
Le Vol Relatif est la première discipline vers laquelle s’orientent les parachutistes. En effet le VR de base, de loisir, celui qui permet de sauter avec des amis, s’apprend relativement facilement.
Il faut compter une dizaine de sauts afin de connaître les bases du parachutisme de groupe. En France la Fédération Française de Parachutisme (FFP) a fixé un minimum de 8 sauts.
Le VR s’apprend rapidement car c’est une évolution de la position de chute « débutant ». La position est toujours dite « à plat », c’est à dire horizontale avec le ventre côté sol.
La formation permet au parachutiste d’apprendre à :
– avancer (en créant un plan incliné vers l’avant avec son corps)
– reculer
– ralentir (diminuer son taux de chute en augmentant son S.Cz)
– accélérer (augmenter son taux de chute en diminuant son S.Cz)
Dans le but de maîtriser ces techniques il est indispensable d’avoir au préalable une position neutre, symétrique, équilibrée.
En parachutisme la technique de vol passe obligatoirement par la position de chute.
Bien sûr l’élève parachutiste devra également apprendre les procédures de :
– sortie de groupe,
– séparation et ouverture,
– étagement (une fois voile ouverte).
Ensuite au fil des sauts et de l’expérience le parachutiste peut se tourner vers :
– VR de compétition
– VR de grande formation (Big Way)
Vol Relatif -> Compétition
En compétition les positions sont affûtées, les mouvements doivent être rapides, précis. Il est impératif de maîtriser parfaitement ses inerties.
Le compétiteur doit avoir une représentation visuelle des figures, il doit sans cesse ajuster et anticiper ses mouvements.
Lors des compétitions, les performeurs doivent réaliser le plus grand nombre de séquences en un temps défini en fonction de la discipline.
Les séquences sont définies en fonction d’un tirage au sort entre des figures de bases dites « libres » ou « blocs ».
VR4 : 35 secondes
VR4 : Vol Relatif à 4 performeurs + 1 vidéo : c’est la discipline la plus pratiquée.
VR8 et VR16 : 50 secondes
Le VR8, 8 performeurs et 1 vidéo, demande beaucoup de rigueur.
Le VR16, 16 performeurs + 1 vidéo, n’est plus beaucoup pratiqué, c’est la limite entre la « séquence » et la « Grande Formation ».
Grande formation : Big Way
Le BIG WAY quant à lui consiste à réaliser une figure déterminée à l’avance avec un grand nombre de parachutistes.
L’anticipation et l’expérience est nécessaire pour réussir ce type de saut.
Si la limite entre la séquence et la grande formation se situe aux alentours de 16 parachutistes, le record du monde est de 400 !!!!
Les records de France sont de 38, 98 et 104 !! VOIR LES IMAGES ICI.
Grande formation ET Séquence
Avec l’amélioration du niveau de vol individuel des parachutistes il a été permis d’accéder à une nouvelle discipline:
– Séquence en grande formation.
Cette discipline toute jeune a pour objectif de faire de la séquence en grande formation.
Pour faire homologuer un record il faut au moins :
– que le nombre de participants soit supérieur ou égale à 25% du nombre de participant au record de grande formation statique envisagé,
– 33% de la figure change de place entre deux points
– …
Vous l’aurez compris il est donc possible de faire beaucoup de record… trop…
Par exemple en France il faut :
– 25 % de 104 soit 26 parachutistes au minimum,
– 9 parachutistes doivent change de place (1/3 de 26).
Vous pouvez faire un record à deux points à 30 parachutistes dont 10 qui « bougent » et ensuite faire un record à 27 dont 9 qui bougent et toujours à deux points…